Né d’un père anarchiste et d’une mère croyante, Rémy Boyau devint instituteur. Mobilisé pendant la Première guerre mondiale il fut trois fois cité pour son courage et fut décoré de la médaille militaire.
Sympathisant libertaire il se consacra ensuite au syndicalisme enseignant et fut le gérant du premier bulletin syndical de la Gironde jusqu’à l’apparition de L’École libératrice. Membre de la tendance École émancipée il collabora à son bulletin par des articles sur la pédagogie. Lors de la constitution d’un syndicat unitaire de l’enseignement plus fidèle au parti communiste minoritaire, un autre instituteur de tendance majoritaire Maumey lui fut préféré. Le 16 juillet 1933 il fut élu à la commission exécutive lors du congrès de l’Union unitaire, mais l’année suivante quittait la CGTU pour adhérer à la CGT.
Initié à la Franc maçonnerie en 1925, il y fut très actif. En 1947, Boyau qui avait pris sa retraite en 1945 ou 1946, entra au Suprême conseil du Droit humain où il succéda ensuite à sa femme qui avait présidé cette obédience.
R. Boyau est décédé en 1967.