Fils de François et de Jeanne Victoire Mair, Victor Pourry comme son frère Alphonse avait été enrgistré à l’Étatt Civil sous le nom de Pierre. En 1887 il était membre du groupe Les Antipatriotes et de la Jeunesse libertaire de Saint Denis.
Victor avait été arrêté à Saint Denis lors de la manidestation du 1er mai 1890.
Il s’était engagé volontaire le 22 avril 1891 à la 4è Compagnie d’ouvriers d’artillerie de Besançon, semble-t-il après avoir été suspecté de trahison par ses camarades.
Déserteur en avril 1892, Victor Pourry dit Pierre, s’était réfugié en Suisse où son arrivée à Genève avait été signalée.
Il yprenait le nom de son frère Alphone Pierre (ou Poerré) et au printemps 1892, sous ce nom s’était présenté au déparement d la police comme un agent de la sûreté française et avrait offert ses services pour la surveillance des anarchistes et auquel il avait adressé un rapport sur les activités de l’imprimerie Jurassienne et les anarchistes. Dans un rapport du commissaire spécial daté du 22 décembre 1892, il était écrit : "Il y a lieu d’ajouter que le sieur Pourry sait tirer profit des relations qu’il entretient avec les anarchistes, en les dénonçant pour de l’argent au Dircteur de la police centrale de Genève. A ce sujet sa moralité est d’autant plus équivoqie que c’est lui qui s’est offert comme indicateur".
Fin 1892 il était domicilié chez Eugène Dalloz avec lequel il tenait un magasin de pâtes alimentaires servant de lieu de tndez vous des anarchistes genevois. En janvier 1893, lors d’une réunion du groupe Dalloz l’avait dénoncé comme étant un mouchard. et d’avoie en outre détourné des marchandises et des factures du magasin. Plusieurs compagnons dont l’autrichien Thante (?) et Marcel Virgile Carry avaient proposé de le supprimer. Le directeur de la police avait aussitôt recommandé à Pourry "de quitter sans délai le canton de Genève" (cf. rapport du 16 janvier 1893),. Il avait également été dénoncé comme mouchard par le compagnon Désiré Pauwels dans une lettre envoyée de Barcelone ainsi que dans une carte envoyée de Paris par HJean Grave.
Le 26 janvier Alphonse Pierre, après s’être fait délivré un certificat de bobbe conduite "en raison des "services" rendus, était parti pour Bâle avec l’intention d’aller s’établir à Bruxelles. Son départ de Genève et sob rôle de mouchard avauit été aussi annoncé dans le premier numéro (8 octobre 1893) du journal L’Avenir(Genève).
Pourry était d’abord allé à Lausanne, où il avait proposé ses services à la police avaat été invité à quitter le canton de Vaud, puis à La Chaux-de-Fonds où il avait été arrêté le 29 octobre et invité à quitter le canton sous peine d’expulsion.
Il semble qu’en janvier 1894 il était en Italie à Turin où il travaillait comme mécanicien.
En 1894 son nom figurait sur une liste d’anarchistes établie par la police des chemins de fer en vue de la « surveillance aux frontières ».
En mai 1901 i résidait à Clichy où il tenait un magasin de photographie, papetterie et journaux et où, bien que ne se faisant pas "remarquer pour des idées subversives", il participait à des réunions socialistes tenues dans la localité.
En avril 1902 il était toujours recherché en France pour "désertion". Toitefois, dans un rapport du 7 mai 1912, il était indiqué qu’il avait été amnistié en avril 1898 après "une déclaration de repentir devant le Commandant du 1er bureau de recrutement de la Seine".