Dictionnaire international des militants anarchistes
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RODA VALLES, Antonio
Né à Vinaros ele 13 juin 1908 – mort le 7 décembre 1966 - Peintre en voitures - FIJL – MLE – SIA - CNT – Barcelone (Catalogne) – Montauban (Tarn-et-Garonne) – Antony (Hauts-de-Seine)
Article mis en ligne le 19 mai 2009
dernière modification le 27 octobre 2023

par R.D.

Antonio Roda Vallés avait commencé à militer très jeune dans le mouvement libertaire alors qu’il était apprenti typographe. Dans les premières années de la République il fut l’un des animateurs du syndicat CNT de l’automobile de Barcelone. Président de l’Ateneo Cervantes et responsable des Jeunesses Libertaires de Barcelone ainsi que de la FAI de Badalone, il participa activement aux insurrections libertaires de janvier et décembre 1933. Il fut ensuite l’un des fondateurs de l’Ateneo du quartier de La Salud.

Lors des journées de juillet 1936 il participa aux combats au parc d’artillerie de San Andrés, puis s’enrôla dans la Colonne Durruti où après avoir combattu sur le front d’Aragon, il participa ensuite à l’automne 1936, à la défense de Madrid. Membre du Comité de guerre de la Colonne, il en fut en février 1937 le délégué à Valence lors de l’assemblée pleinière des colonnes confédérales et anarchistes. Après la militarisation il fut commissaire à la santé de la 26e Division (ex Durruti) puis au XIe Corps d’armée. A la fin de la guerre, à Manresa, il échappa avec Emilio Andres, à une tentative d’assassinat par les staliniens.

Passé en France lors de la retirada, il fut interné avec sa compagne Leonor Gil au camp de Septfonds où en août 1941 naîtra leur fils Esteva, francisé en Étienne, Roda Gil.
A la Libération il fut membre aux cotés de Florentono Estallo, Mariano Jover, Pablo Bravo et Antonio Zamorano de la commission de relations de la Régionale n°2 (Haute-Garonne) de la CNT en exil0 et semble-t-il avec Juan Sans responsable de la CNT de la zone sud de Badalone ; puis il milita activement à la FL-CNT et à la SIA de Montauban et fut délégué au congrès tenu en 1947 à Toulouse par le MLE-CNT en exil. Début 1947 il avait été nommé secrétaire du Comité départemental du Tarn-et-Garonne de la CNT aux cotés de Constantino Gonzalez (propagande), José Vinuesa (coordination), Manuel Llopis (trésorier) et Mariano Martinez (secrétaire adjoint). Il demeurait alors 4 rue Henri Gauthier.

Au début des années 1950, la famille s’installait à Antony. Antonio Roda qui travailla ensuite comme peintre en voiture à L’Imperial Garage dans le 17e arrondissement continua de militer dans l’organisation de la région parisienne. Antonio Roda Vallés est décédé le 7 décembre 1966 des suites d’un cancer provoqué par les vapeurs de peinture.


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