Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

RODIA, Tony

Né vers 1882 dans la province d’Avellino – mort le 4 janvier 1962 - Italie – New England - Seattle (Washington) – San Francisco & Modesto (Californie)
Article mis en ligne le 9 février 2025
dernière modification le 26 mars 2025

par R.D.

C’est encore enfant qu’au début des années 1900 Tony Rodia avait émigré aux États-Unis où il allait militer dans le mouvement anarchiste de langue italienne. C’est en Nouvelle-Angleterre où il s’ était d’abord installé et qu’à la lecture de la Cronaca Sovversiva de Galleani il était devenu anarchiste. Il avait ensuite gagné San Francisco où avec notamment les compagnons Lén Morel et E. Cavedagi il avait animé le groupe local. Puis il s’était installé à Seattle (Washington) où au début de la Première guerre mondiale et lors des raids « anti rouges » de Palmer, il était avec Michele Bombino et Dentino, l’un des animateurs du Circolo di Studi sociali.

En 1915 il retournait en Californie où il continua de militer et de soutenir l’hebdomadaire L’Adunata dei refrattari jusqu’à son décès le 4 janvier 1962 à l’hôpital de Turlock.


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