C’est encore enfant qu’au début des années 1900 Tony Rodia avait émigré aux États-Unis où il allait militer dans le mouvement anarchiste de langue italienne. C’est en Nouvelle-Angleterre où il s’ était d’abord installé et qu’à la lecture de la Cronaca Sovversiva de Galleani il était devenu anarchiste. Il avait ensuite gagné San Francisco où avec notamment les compagnons Lén Morel et E. Cavedagi il avait animé le groupe local. Puis il s’était installé à Seattle (Washington) où au début de la Première guerre mondiale et lors des raids « anti rouges » de Palmer, il était avec Michele Bombino et Dentino, l’un des animateurs du Circolo di Studi sociali.
En 1915 il retournait en Californie où il continua de militer et de soutenir l’hebdomadaire L’Adunata dei Refrattari jusqu’à son décès le 4 janvier 1962 à l’hôpital de Turlock.