Francisco Rodriguez avait commencé à travailler encore enfant aux mines de charbon de Puertollano (Ciudad Real) où il avait adhéré à la CNT. Lors des mouvements révolutionnaires de 1933, il fut suspecté d’attentat à la dynamite et pour échapper à la répression dut, sous une fausse identité, aller à Séville, puis à Madrid, Saragoose et enfin Barcelone où avec l’appui du Comité pro-presos il parvint à être embauché au service de voirie publique. Il milita alors au syndicat CNT des services publics. Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il participa à la lutte jusqu’à la Retirada où il passa en France et fut interné dans divers camps avant d’être envoyé à Decazeville pour y travailler à la mine. Il milita à la FL-CNT jusqu’en 1948 où, miné par la silicose, il dut cesser de travailler et s’installa alors à Givors (Rhône) où il allait être à plusieurs reprises le secrétaire de la FL-CNT.
Francisco Rodriguez est décédé à Givors le 28 avril 1966.