Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MARTIN LOPEZ, Séraphin

Né le 11 octobre 1895 à Morales de Campo (Espagne) — Coiffeur — Espagne — Tarbes (Hautes-Pyrénées)
Article mis en ligne le 31 janvier 2013
dernière modification le 7 janvier 2025

par ps

Émigré en France sans doute dans les années 1910, Seraphin Martin Lopez avait été naturalisé français le 8 novembre 1927. Marié et père de 5 enfants, il résidait dans les années 1930 rue du Cimetière Saint-Jean à Tarbes où se réunissait le groupe anarchiste local qui comptait une douzaine de membres dont Abadie, E. Azema, Louis Bouffanais, José Diesto, François Serrano et Pedro Salto.

En 1935 il fréquentait assidument les réunions des groupes d’extrême gauche et était « souvent choisi comme membre du bureau ». Qualifié de « propagandiste dangereux », il était également un abonné du journal La Révolte (Bordeaux) fondé par son ami Aristide Lapeyre et diffusait également les journaux pacifistes La Patrie Humaine et Le Pacifiste à l’école. Selon une note policière en date du 18 avril 1935, « se sachant surveiller, il faisait preuve d’une certaine prudence et [se livrait] à une propagande plus discrète, provoquant, le plus souvent possible, des réunions privées auxquelles n’assistent à la fois que 5 ou 6 camarades ».


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