Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

LAPINTE, Aristide

Né le 28 septembre 1882 à Cernay les Reims — Ouvrier bobineur ; Journalier ; maçon — Reims (Marne)
Article mis en ligne le 13 juillet 2012
dernière modification le 26 mars 2025

par R.D.

Fils de feu André et d’Hermance Collet, Aristide Lapinte était en 1899 membre du groupe L’en dehors fondé en avril à Reims dont l’un des principaux animateurs était Jean Bourguer Propagandiste anarchiste il diffusait notamment L’Homme Libre (Paris, au moins 11 numéros du 24 juin au 1er décembre 1899) fondé par Ernest Girault et dont les principaux collaborateurs étaient Francis Prost, Antoine Antignac, Manuel Devaldes, Émile Janvion, Charles Malato et Henri Zisly. En novembre 1899 il fut arrêté avec Marquette et Schaeffer pour avoir perturbé une réunion cléricale aux cris de "A bas la calotte ! Vive l’anarchie !". A cette époque il était ouvrier bobineur et demeurait 6 rue de Brimont à Reims.

Aristide Lapinte était inscrit en 1903 sur les listes d’anarchistes de Reims où il demeurait 86 rue de Neufchatel et était alors journalier. Il fut à plusieurs reprises membre du bureau de la série de conférences de Charles Dhooghe, organisées en 1913 par le Comité de défense sociale. Il était inscrit au Carnet B où en février 1914 il avait été maontenu considéré comme "dangereux en cas de mobilisation".IL était marié, père d’un enfant et trvauillait comme maçon.
Vers le printemps 1913, comme eAlfred Lefevre, rédacteur de La Cravache, il avait été l’objet d’une perquisition où la police avait saisi des brochures, poésies et chansons antimilitaristes.

En décembre 1908 il était allé s’installer à Cernay-les-Reims où il était toujours en 1935 et figurait sur la liste des anarchistes du département de la Marne.

Au début des années 1920 la police considérait qu’il avait des positions plus modérés, mais qu’il "était toujours un militant syndicaliste fréquentant "assiduent la Bourse du travail de Reims". Toutefois il ne faisait aucune priopagande, ne se faisant pas remarquer et était "considéré comme un bon ouvrier travailleur et sérieux". Il était tojours inscrit au Carnet B de la Marne dont il fut radié le 28 juillet 1924.


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