Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

ZAPLANA ZAPATA, Cayetano

Né à El Estrecho de San Ginés-Cartagena (Murcie) le 28 novembre 1915 — FIJL — MLE — CNT — Cartagena (Murcie) — Alger — Lyon & Villefranche (Rhône) — Perpignan (Pyrénées-Orientales) — Alicante (Murcie)
Article mis en ligne le 15 juillet 2010
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.
Cayetano Zaplana Zapata

Cayetano Zaplana Zapata, qui avait commencé dès l’âge de 10 ans à travailler à la mine avec ses parents et avait été en 1930 victime d’un accident de travail, avait été en 1933 l’un des organisateurs avec entre autre Francisco Lledo de la CNT de Cartagène.

Pendant la guerre et la révolution il travailla aux ateliers du journal Cartagena Nueva. Á la fin de la guerre il parvint à s’embarquer sur le Stambrook et débarqua à Oran. Interné au camp Morand, il fut ensuite envoyé travailler à la construction de la voie ferrée Bouarfa-Colomb Béchar. En 1943 il s’installait à Alger où en 1946 il résidait 2 rue Tourville.

Bouarfa : construction du transaharien

Puis fin 1946 il franchissait la Méditerranée et retrouvait à Lyon son grand ami Francisco Pérez chez lequel il demeurait 89 ue du 4 aôut. Il fut ensuite le secrétaire de la Fédération régionale des jeunesses libertaires (FIJL). Vers février 1947 il avait été nommé secrétaire de la FL-CNT de Lyon.
En 1951, alors qu’il était le responsable local du MLE, suite à l’attaque d’un fourgon postal dans la banlieue lyonnaise (affaire de la rue Duguesclin) par des compagnons d’un groupe d’action, il fut arrêté avec notamment Francisco Pérez, Francisco Sabaté Llopart et J. del Amo. Emprisonné pendant 18 mois, libéré en juin 1952, il fut ensuite assigné à résidence à Villefranche pour trois ans. Il travailla ensuite dans une usine d’automobiles.

Dans les années 1970 il s’installait à Perpignan où il continuait de militer à la FL-CNT, puis en avril 1993 retournait en Espagne où en 2005 il vivait à Pilar de la Foradada (Alicante) et l’année suivante témoigna dans le documentaire Cautivos en la arena de Joan Sella et Miguel Mellado.

Cayetano Zaplana est décédé le 14 mars 2014 à Pilar de la Foradada et a légué ses archives et sa bibliothèque à la Fondation Anselmo Lorenzo (FAL)

Cayetano Zaplana Zapata a collaboré à de nombreux titres de la presse libertaire tants en exil (Le Combat syndicaliste, Espoir, Cenit) qu’en Espagne (CNT, Solidaridad obrera, Udeas, Orto, Tierra y Libertad).

Œuvre : — La revolucion hungara, la comuna de Budapest (Badalona, Ed. F. Montseny, 2001).


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