Jeune instituteur néo-malthusien qui avant guerre et sous le pseudonyme de Pierre Sera, avait collaboré à La Patrie Humaine, Robert Grosclaude avait édité clandestinement pendant l’occupation un ouvrage pacifiste. Refusant la mobilisation il se rendit volontairement malade et ne put jamais s’en remettre.
A la Libération il collabora par des articles surtout pacifistes et néo-malthusiens à La Grande Réforme (Paris, 1946-1949) de Jeanne Humbert et à L’Homme et la vie (Paris, 4 numéros de février à mai 1946) dirigé par Manuel Devaldés et organe du Mouvement de Synthèse culturelle. Robert Grosclaude est décédé prématurément en septembre 1946. Il était âgé d’une trentaine d’années.
Œuvre : — Le prix du sang (1946, in n°1 de L’Homme et la vie) ; — Encre rouge (1946).