Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

Né à Benicarlo — fusillé en juillet 1936

MARTINEZ ARIN, Francisco « Francisco ARIN SIMO »

Ouvrier métallurgiste — CNT — FSL — Barcelone (Catalogne)
Article mis en ligne le 5 juillet 2008
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

Bon orateur et organisateur, Francisco Martinez Arin appelé aussi Francisco Arin Simo avait été le délégué du syndicat des chaudronniers en cuivre de Barcelone au congrès régional tenu à Sants en 1918. Peu après il avait été nommé secrétaire du syndicat du métal de Barcelone. Déporté au fort de Mola en 1920, il participa en mai à la conférence catalane de la CNT à Blanes. Pendant la dictature de Primo de Rivera, il collaborait au journal Fructidor (Mahon, 1924-1925) et participait aux divers complots pour renverser le dictateur et à la fin des années 1920 représentait la CNT lors des contacts aec les militaires opposés à la monarchie (juin 1930). Il était alors membre du groupe Solidaridad d’Angel Pestaña et commençait à se montrer très critique envers la Fédération Anarchiste Ibérique (FAI) qu’il accusait de s’opposer à la ligne officielle de la CNT. A la proclamation de la République, il était membre du Comité National de la CNT et participait au congrès de la Comedia à Madrid. Peu après, en août 1931, il s’alignait sur les positions des signataires du Manifeste des trente et devenait l’un des militants trentistes les plus en vue. Il collaborait alors à l’hebdomadaire trentiste Cultura Libertaria (Sabadell, 65 numéros, 1931-1933) dirigé par Agustin Gibanel. Après l’exclusion de la CNT d’Angel Pestaña et la fondation par ce drnier de la Fédération Syndicaliste Libertaire (FSL) il rejoignait cette organisation, dont en 1934 il devenait le vice secrétaire et collaborait à un de ses organes Sindicalismo (Barcelone-Valence, 1933-1935). Il favorisa alors la réunification confédérale qui fut effective au congrès de Saragosse en mai 1936. En juillet 1936 il effectuait une tournée de propagande en Andalousie avec Arturo Parera Malli et Maria Duran. Après un meeting tenu à Carmona le 18 juillet, il fut arrêté à Séville avec Parera et tous deux furent immédiatement fusillés par les troupes de Queipo de Llano. Il était le compagnon de Rosa Ales Prat.


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