Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MARTIN-COUPAYE, Auguste, Eugène

Né le 19 novembre 1866 à Fumay (Ardennes) — mort le 27 février 1925 — Ouvrier boulanger puis ouvrier ardoisier — CGT — Fumay (Ardennes)
Article mis en ligne le 4 juillet 2008
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

Au début des années 1890 Auguste Martin-Coupaye, qui demeurait Place d’Armes, avait organisé avec notamment Druard et Chuillot un groupe anarchiste à Fumay. En correspondance avec J.-B. Clément et E. Pouget, il était le correspondant du journal L’Émancipation et le dépositaire à Fumay de La Révolte et du Père Peinard.

Le 26 juillet 1891, suite aux attentats à la dynamite commis à Revin et Charleville, il avait fut arrêté à Fumay avec Druard, Chuilot et Dirbecq. Traduit le 11 novembre devant la cour d’assises des Ardennes, il fut toutefois acquitté.
En avril 1892 il figurait sur une liste d’anarchistes pouvant devenir dangereux pour la sécurité publique.

Secrétaire du syndicat des ouvriers ardoisiers de Fumay, Martin-Coupaye collabora au journal L’Affamé ardennais (Nouzon) animé par Gustave Poncin, Nicolas Fays et Émile Roger, qui semble-t-il n’eut qu’un seul numéro daté du 3 décembre 1905. Martin-Coupaye fit sans doute circuler des listes de souscription au sein des ardoisiers de Fumay.

Il figurait toujours en 1912 sur une liste d’anarchistes de l’arrondissement de Rocroi.

Sur les états des anarchistes du début des années 1920, il n’était plus considéré comme anarchiste.

La Révolution Prolétarienne (n°3, février 1925) annonça son décès.


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