Agostino Gazzei s’intallait début 1908 à Piombino, province de Livourne, d’où, en novembre, il participait avec Armelindo Benincasa et Alessandro Cinci à une souscription en faveur de L’Alleance Libertaria de Rome. Ouvrier aux hauts fourneaux, il était alors membre du groupe P. Gori et participait activement en 1911 à la longue grève menée contre les trusts sidérurgiques.
En 1922, pour échapper à la répression fasciste, il émigrait en Belgique où il allait rencontrer sa future épouse Émilie Camille Goffré. C’est Gazzei qui, quelques années plus tard, allait aider le compagnon originaire de Piombino, Adriano Vanni, à trouver du travail aux Hauts fourneaux de Montigny-le-Tilleul. A la fin des années 1920 il travaillait comme ouvrier cimentier et était en contact avec d’autres compagnons dont Muto Murzio. Il continuait de participer aux activités antifascistes dans les années 1930 et en 1943 était toujours signalé comme « hostile au régime de Mussolini » à Charleroi. On ne sait ce qu’il est devenu par la suite.