Jean Marie Gobaud (orthographié parfois Gobeaud), comme son frère cadet Émile Antoine, était membre au début des années 1890 du groupe des Ve-XIIIe arrondissements qui se réunissait rue Pascal Aux vendanges de Bourgogne. Tous deux étaient considérés comme « très militants et dangereux » et demeuraient chez leur mère 7 rue Jean-Marie Jégo. En avril 1891, ils avaient jeté dans la cour de la caserne de Lourcine un manifeste de la Ligue des antipatriotes incitant les soldats à la désobéissance et à tuer leurs chefs. L’aîné des Gobaud avait été condamné pour outrage et rébellion. Vers 1892 tous deux, avec entre autres Bertrand et Colliard, militaient au groupe de propagande par l’écrit du XIIIe arr.
GOBAUD, Jean-Marie
Paris