Venant de Ménerville (Alger), Jean Tauveron s’était installé en avril 1892 à Constantine où il demeurait 9 rue Grand et était mécanicien à « L’est algérien » où travaillaient également les compagnons Clavel et Pillot. Il était abonné à La Révolte et au Père Peinard et figurait fin 1893 comme « suspect d’être dangereux » sur une liste d’anarchistes de Constantine. Fin octobre 1893 il était parti de Constantine et serait selon la police, à Montluçon ou à Montmarault chez ses parents. Il figurait au milieu des années 1890 sur un état de anarchistes de Bouches-du-Rhône où il était qualifié "d’ancien militant paraissant avoir abandonné ses idées".