Orphelin très jeune de père, Agapito Martrinez avait émigré à Barcelone avec sa mère et ses sœurs. Après un bref passage à la Guardia Civil, il entra aux ateliers des chemins de fer du nord à Barcelone et adhéra immédiatement à la CNT. Occupant des postes de responsabilité à la CNT, il fut déporté à Bata dans les années 1930.

Pendant la guerre et la révolution, il fut nommé par la CNT responsable d’une maison de retraite à Barcelone puis, ultérieurement, s’intégra au front dans un service d’ambulances du corps du train.

Passé en France lors de la Retirada, il était alors dans la région de Bègles (Gironde) et ne fut rejoint par sa compagne Josefa Torres (née à San Andres le 29 juin 1912-morte le 8 février 1962 à Lavaur) et leur fille qu’en 1941. A la Libération il s’installa à Toulouse où travaillait dans les ateliers aéronautiques et militait à la FL-CNT. En 1947 il assista au nom du Comoté départemental de Haute-Garonne au 2e congrès du MLE à Toulouse et cette même année 1947 il alla travailler à Roqueserière pour travailler à la société Rigaud et Fils. Le 20 décembre 1962, quelques mois après la disparition de sa compagne, il fut victime d’un grave accident de travail qui le laissera handicapé à 70%.

Agapito Martinez est décédé à Toulouse le 20 septembre 1969.