Expulsé du canton de Vaud, Pierre Laroche avait été signalé par la police comme l’un des 250 participants à une réunion du groupe anarchiste socialiste allemand tenue le 19 février 1894 à la brasserie Theuss de Genève. Expulsé du canton de Genève, il fut arrêté en juin à Bâle après avoir dit dans un cabaret que « le président de la république française n’avait plus que 42 jours à vivre », puis, après l’assassinat de Sadi Carnot, dans le même cabaret « d’avoir hautement approuvé le crime de Lyon »., ce qui lui valut d’être arrêté à Bâle puis expulsé de Suisse le 24 juillet suivant.
En février 1911 il fut signalé en Meurthe-et-Moselle (Toul, Nancy) où venant d’un hôpital des Vosges (?) il se dirigeait vers son village natal pour s’y faire hospitaliser.
Il y a sans doute identité avec Pierre Laroche, signalé disparu de Bordeaux, dont la passage dans la Marne avait été signalé en 1905 dans la Marne où, en novembre, il avait été arrêté et écroué à la maison d’arrêt de Reims pour "menaces à la propriété et vagabondage". Il fut de nouveau signalé "disparu du Nord" en 1906 puis dans la Marne au printemps et à l’automne 1909.