Fils d’un carrier et ouvrier ardoisier de 1907 à 1949, Albert Bara fut le fondateur avec Auguste Boulan, en 1910, de la Fédération des Jeunesses syndicalistes de l’Ouest qui rassemblait les sections suivantes : Trélazé, Angers, Renazé, Laval, Nantes, La Montagne (Loire-Inférieure), Saint-Nazaire, Lorient et Brest, toutes animées par des militants anarcho-syndicalistes de tendance nettement révolutionnaire et antimilitariste.
Bara participa à toutes les luttes ouvrières qui précédèrent et suivirent la Première Guerre mondiale et fut, à plusieurs reprises, membre de la commission administrative du syndicat CGT ardoisier.
Bien que sympathisant avec les organisations de gauche, il n’a jamais appartenu à aucun parti politique, se voulant avant tout un syndicaliste libre et indépendant. Comme son camarade Guihaire, il déplora la scission syndicale et souhaita ardemment la réunification du mouvement ouvrier.
Marié à Trelazé (Maine-et-Loire) le 11 mai 1918 avec Marie, Louise Bertin, Albert Bara mourut à Saint-Barthélemy d’Anjou (Maine-et-Loire) le 22 septembre 1979.