Lors de la grève des cheminots, Julien Oger avait participé dans la nuit du 12 au 13 octobre 1910 au sabotage des signaux de la ligne Angers-Le Mans ce qui lui valut d’être condamné le 16 mai 1911 par la Cour d’Assises d’Angers et d’être inscrit au Carnet B le 26 juin 1911 comme « anarchiste partisan de l’action directe à arrêter » en cas de guerre. Il travaillait comme tourneur mécanicien à l’usine métallurgique Beauvais et Robin.
Au début des années 1930, il figurait toujours au Carnet B du Maine-et-Loire mais était semble-t-il alors militant du parti communiste. Il résidait alors 10 rue Pocquet de Livonnière à Angers.
Il pourrait y avoir identité avec Oger, secrétaire de la cellule Maurice Thorez, présenté au conseil d’arrondissement dans le premier canton du Mans en octobre 1937.