Né dans une famille ouvrière dont le père avait été le fondateur de laCooperativa Lime, et dont il était orphelin le militant anarchiste Pietro Ferrero avait été l’un des premiers adhérents du Circolo de studi sociali, puis en 1911 de L’Ecole Ferrer fondée dans le quartier Barriero de Milano (Turin). Cette même année 1911 il avai adhéré à l’Union syndicale italienne (USI.) avec laquelle il allait participer aux grèves de 1911-1912.
En août 1917 il avait participer aux premières manifestatios contre le fascisme. Vers 1919, il avait abandonné son poste à l’usineFIAT Grandi Motori pour occuper le secrétariat du syndicat de la métallurgie (FIOM).

Il était au début des années 1920 le secrétaire de la Fédération italienne des ouvriers de la métallurgie (FIOM) de Turin. A partir d’avril 1920 il développa une très grande activité dans le mouvement d’occupation des usines et lors du congrès national de la FIOM à Milan, s’opposa
fortement à la ligne majoritaire d’abandon des occupations.

Le 18 décembre 1922, suite à la mort de deux fascistes tués en légitime défense par le communiste Francesco Prato, les bandes fascistes allaient se répandre dans la ville et tuer de nombreux militants antifascistes.

Pietro Ferrero fut l’une des premières victimes avec le député socialiste Vicenzo Pagella et l’ouvrier Arturo Cozza poignardés à la Chambre du Travail. Pietro Ferrero qui était agonisant fut ensuite attaché derrière un camion qui parcourut les rues de Turin.

Ce même jour furent tués l’anarchiste Leone Mazzola, les communistes Erminio Andrea, Matteo Terizzo et Andrea Chiomo, et le jour suivant les anarchistes Cesare Pochettino et Stefano Zurletti, le communiste Evaso Becchio, l’ancien carabinier apolitique Angelo Quintagli et plus d’une vingtaine d’autres personnes.

Pendant la Résistance le 33è Bataillon du Squadre d’azione partisgiana (SAP) du Piémont avait été nommé Pietro Ferrero en son hpnneur.