Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

COMTE, Pierre

Né le 26 septembre 1947 à Majunga (Madagascar) — FA — ORA — MCL — CNTF — Marseille (Bouches-du-Rhône) & Paris
Article mis en ligne le 25 janvier 2007
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

Pierre Comte, membre des Jeunesses Anarcho Syndicalistes (JAS) de la CNTF, était, avec Daniel florac, l’un des animateurs au milieu des années 1960 du groupe FA3 Bakounine de Marseille.

Lors des évènements de mai 1968, le groupe Bakounine fut particulièrement actif « dans l’appui logistique et politique apporté aux lycéens lors de l’occupation du lycée Thiers, rebaptisé Commune de Paris, et sur lequel flottèrent pendant plusieurs jours les drapeaux noirs et rouges »(cf. témoignage de P. Comte) Il collaborait à l’époque au Monde libertaire et était membre de la tendance qui allait fonder l’Organisation Révolutionnaire Anarchiste (ORA).

A partir du printemps 1969, il collabora à l’hebdomadaire Espoir (Toulouse) publié par la CNT en exil et qui à compter du 6 avril avait mis 4 pages en français à disposition des militants de la CNTF et de l’ORA.

Lors de la rencontre nationale qui les 29-30 mars 1970 avait vu se réunir au local de la CNT espagnole rue Sainte-Marthe, 42 délégués représentant 14 groupes, il fut nommé responsable des relations avec les groupes sympathisants de l’ORA au Collectif national provisoire dont les autres membres étaient Maurice Fayolle (voir ce nom), Jean Luc Redlinski (relations intérieures et bulletin intérieur), Michel Cavallier (relations extérieures), Guy Malouvier (relations internationales), Solange Nuñez (trésorerie nationale) et Patrice Duquesne. Lors d’une réunion du Collectif national et d’une redistribution des tâches, il fut chargé des relations intérieures avec les groupes ORA.

En noembre 1970 il avait été désigné avec Jacques (Serra ?) pour représenter l’ORA au bureau politique du Secours rouge où des militants de l’ORA s’étaient investis dans les comités de base.

Début 1971 il y avait à Marseille un Cercle Front Libertaire (CFL) de lycéens (Lycée Thiers, Marie Curie, Montgrand et Victor Hugo) qui participait au journal lycéen La Grande Gueule et était en liaison avec le CFL de la faculté d’Aix-en-Provence en formation.

Lors du meeting de commémoration de la Commune de Paris organisé le 18 avril 1971 par la CNT espagnole au Palais de la Mutualité, il avait refusé d’être l’orateur de la CNTF aux cotés de G. Balkanski (UAB), P. Depienne (TAC), Ramon Finster (ORA) et Federica Montseny (FAI).

Lors de la tentative de rapprochement en 1971 avec le Mouvement Communiste Libertaire (MCL) de Georges Fontenis et après son échec, il s’alignera sur les positions de ce dernier et rejoindra le MCL avec Daniel Florac. Tous deux avaient participé au nom d’une « tendance critique de l’ORA », à une réunion tenue à Marseille les 10 et 11 juillet 1971, avec les groupes du MCL et où fut rédigé un « Appel aux communistes libertaires »(8p. ronéotées) projet de plateforme pour la constitution d’une Organisation Communiste Libertaire. Pierre Comte était ensuite monté à Paris.

Après une période influencé par le situationnisme, Pierre Comte rejoignit par la suite la gauche communiste italienne (Bordighiste) et le PCI.


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