Militant anarchiste et antimilitariste, Henri Imms avait été condamné à 15 francs d’amende avec contrainte par corps pour avoir diffusé des affiches antimilitaristes lors du conseil de révision du 22 septembre 1913.
Mouleur aux aciéries Holtzer, et suite aux nombreuses arrestations de militants de Firminy en mai 1918, il fut élu secrétaire du syndicat CGT des métaux et fut le délégué de Firminy au congrès confédéral tenu à Paris-Versailles du 15 au 18 juillet 1918. Il semblait plutôt préoccupé par des problèmes corporatifs et ne semblait pas partager les tendances syndicalistes révolutionnaires des dirigeants du syndicat, ce qui lui valut d’être critiqué par de nombreux militants.
Au début des années 1920 il devint chef du service de la voirie municipale de Firminy et en 1926 était adhérent à la CGTSR. Lors d’une réunion publique en décembre 1926 au Chambon-Feugerolles où le maire Petrus Faure avait traité les syndicalistes révolutionnaires de « bandits », il fut matraqué comme « provocateur », arrêté et dénoncé par le journal communiste Le cri du peuple comme un « provocateur policier » (cf. 25 décembre 1926).
On perd sa trace par la suite.