Fils de l’ouvrier savonnier Charles et de Maris Bontet, tourneur sur métaux et militant du « Groupe d’action anarchiste » de Marseille, Julien Clot participa à diverses réunions à Marseille, en avril 1924, avec Germaine Berton, Marestan, Boisson, Denègri, etc. En septembre 192 il avait été chargé de l’organisation d’un congrès régional de la région du midi en vue d’un congrès national de l’UA.
Il présida par la suite le comité Sacco-Vanzetti de Marseille. Au cours d’une réunion publique, il attaqua les communistes, et notamment César Matton, à propos de la situation en URSS en général et de l’affaire Lazarevitch en particulier (12 octobre 1927). Il fut candidat abstentionniste dans la 1re circonscription de Marseille aux élections législatives de 1928.
En avril 1929, on retrouve Clot, faisant campagne pour Maurice Vial avec Mayoux et Marestan, puis au mois d’août, dans un comité de défense sociale destiné à venir en aide aux grévistes des États-Unis menacés de mort. J. Clot qui collaborait à la même époque au Libertaire, continua de militer à Marseille dans les années 1930 où il fut l’un des responsables avec Bregliano, Girelli et R. Gialluca d’un comité de soutien aux militants italiens Cociancih et Dante Fornasari emprisonnés suite à un attentat contre un local fasciste italien à Aubagne.
En juin 1933, il se maria avec Anaïs Martin.
Vers 1934 il était avec Pierre Sayas et Faure l’un des animateurs du Groupe d’Action anarchiste qui se réunissait chaque soir à la Bourse du travail. Il habitait alors 8 rue Clotilde. Selon Martial Desmoulins c’était « un garçon intelligent, il connaissait admirablement bien Proudhon. Il était l’intellectuel et l’orateur attitré du groupe d’action anarchiste ». Selon Desmoulins, Clot est décédé encore assez jeune.