Employé au bureau de la statistique du mouvement à la compagnie des chemins de fer du Midi, Étienne Léglise avait été le délégué du groupe de Bordeaux à la rencontre anarchiste internationale tenue à Genève les 13-14 août 1882 à l’initiative d’Élisée Reclus (voir Herzig). Il y avait défendu son mandat : « La séparation du parti anarchiste d’avec tous les autres partis révolutionnaires ». Selon la pouce, il avait également fait adopter une proposition « aux termes de laquelle, le vol des administrations devait être considéré comme un acte révolutionnaire ».
En 1887 il était le président du groupe Le Forçat du travail. Il fut ensuite aux cotés notamment de Bienvault, Ducerf et Clément Guérin, l’un des rédacteurs du journal Le Forçat du travail (Bordeaux, 17 numéros, 19 septembre 1895-1er juin 1896).