Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

FEUILLADE, Lucien “DAURAT”

Né le 10 avril 1913 à Courbevoie — mort le 8 juillet 2007 — Comptable — UA — Paris
Article mis en ligne le 29 octobre 2012
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.
Lucien Feuillade

Lucien Feuillade avait été exempté de service militaire en 1936 lors du Conseil de révision et fut réformé le 15 mai 1939. En 1936, avec notamment Charles Carpentier, Felix Guyard, R. Léger et Louis Mercier Vega, il faisait partie du groupe Les moules à gauffre de l’Union anarchiste.

A partir d’octobre 1937, après avoir longtemps habité ches ses parents 35 rue de Metz à Courbevoie, il prit une chambre au 70 fr la rue Nollet à Paris. Employé de banque au Crédit lyonnais il avait été révoqué pour fait de grève le 30 novembre 1938 et fut inscrit au fonds de chômage du 17e arr. A l’été 1940 il fut embauché comme aide-comptable à l’Imprimerie Nationale.

Depuis novembre 1937 il était membre du groupe minoritaire de l’Union anarchiste formé après le congrès tenu à Paris les 30 et 31 octobre 1937. Ce groupe formé de militants de l’UA et des Jeunesses anarchistes — dont Mercier Vega, Feuillade, Guyard, Jean Rabaut, Lazarevitch, etc. —, non satisfait des prises de position de l’UA notamment sur la question espagnole, avait décider de publier un nouveau journal Révision dont Feuillade fut nommé gérant. Tiré à 1000 exemplaires le nouveau journal compta une centaine d’abonnés.

En août 1939 il fut le gérant d’un périodique brochure franco-espagnols intitulé Le courrier des camps et destiné à être distribuée aux réfugiés espagnols internés dans les camps. Tiré à la ronéo à 450 exemplaires, sans doute au siège du journal Le réveil syndicaliste, le premier et unique numéro daté du 1er août 1939 portait le numéro 6. et critiquait sévèrement tant la politique du gouvernement français dans l’acceuil des réfugiés que l’organisme républicain espagnol SERE (service d’évacuation des réfugiés espagnols) dirigé par J. Negrin et qui refusait toute aide aux anarchistes espagnols. Pour la correspondance Feuillade utilisait alors la boite postale d’un autre compagnon, René Dumont. Ce périodique brochure fut notamment diffusé aux camps d’Argelès, du Barcarès, de Saint-Cyprien et du Vernet d’Atège.


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