Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

HOPE. Mabel, Besant

Née à East Plunkett (Kent) en 1880 — Ouvrière télégraphiste — Londres — USA
Article mis en ligne le 18 mai 2012
dernière modification le 23 juillet 2024

par R.D.

Militante socialiste depuis 1897, Mabel Hope travaillait depuis 1898 comme ouvrière télégraphiste. Membre de l’association des télégraphistes (Telegraph clerks’assocaition) et secrétaire à partir de 1916 du Conseil londonnien des femmes fonctionnaires, elle fut en 1913 l’une des fondatrices aux cotés de Fred Dunn, Lilian Woolf, Tom Sweetlove, Elisabeth Archer et W. Fanner de la Ligue anarchiste d’éducation (Anarchist education league) qui publia le bulletin The Torch (1913, 5 numéros) qui en mai 1914 devint hebdomadaire puis à partir d’août mensuel sous le titre The Voice of labour (42 numéros, 1er mai 1913- 15 août 1916) dont le directeur était Fred Dunn. Après l’arrestation en mars 1916 de F. Dunn puis de son évasion d’une prison militaire, Mabel Hope devint la directrice de The Voice of Labour dont il fut décidé la suspension après un raid policier le 29 juillet 1916. Elle émigra peu après aux États-Unis.


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