Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

HOTZ, Emile

Né le 27 février 1864 à Naples (Italie) — Litographe – Naples (Campanie) — Genève –
Article mis en ligne le 28 août 2024
dernière modification le 21 novembre 2024

par R.D.

Né en Italie de parents suisses originaires du canton de Zürich, Emile Hotz avait été signalé à Naples comme membre des groupes anarchistes dans les années 1880. Il avait ensuite été signalé en Suisse où il était domicilié en 1890 à Genève 8 place de la Madeleine. Il était arrivé à Genève en janvier 1889, venant de Turin d’où il avait été rapatrié jusqu’à la frontière par les soins du consul suisse.

Selon la police il ne faisait pas partie en Suisse d’un groupe anarchiste, mais était en contact avec de nombreux militants dont Alfred Mari, Luiggi Galleani, Joseph Rovigo, Petraroja et Locatellli qui résidait à Paris mais qu’il hébergeait lors de ses venues à Genève.

Le 1er mai 1890 il avait participé au cortège qui avait parcouru les rues de Genève, le drapeau rouge en tête.

Au printemps 1891 il était ouvrier à l’imprimerie Carey où travaillaient aussi les compagnons Jean Cazenove et Alfred Mary.

Le 20 août 1894 il avait été l’objet d’un arrêté d’expulsion de France à lui « notifier en cas de découverte »


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