Philibert Serprix fut impliqué dans le groupe baptisé par la presse « la bande noire » qui avait commis entre août 1882 et novembre 1884 plusieurs attentats contre des édifices religieux et les domiciles de patrons dans la région de Montceau-les-Mines. Impliqué dans le procès qui s’ouvrit le 26 mai 1885 devant la cour d’assises de Saône-et-Loire contre 32 accusés d’avoir participé à ces vilolences, il fut condamné à 8 ans de travaux forcés avec Gueslaff (10 ans), Hériot (20 ans) et Jacob (12 ans). Tous furent transportés au bagne de Nouvelle-Calédonie. Vers 1888, comme ses camarades, il bénéficia d’une réduction de peine de deux ans. Bien que grâcié vers 1894, il était toujours en 1898, au bagne de Nouvelle-Calédonie avec Hériot et Jacob
SERPRIX, Philibert
Né vers 1866 — Manœuvre — Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire)