Firmin Honoré Emeric, qui demeurait 6 rue des Tanneurs à Alger, était en 1909 le responsable du bi-mensuel algérois L’Émancipateur (non répertorié par Bianco) et dont il annonçait la cessation, faute de fonds, à l’été 1909. Il était membre du groupe Les Précurseurs avec notamment Barry, Mouren, Pontigny et Maurice Gilles. Il assura également avec Jules Labonne la gérance de La Révolte (Alger), dont il était un collaborateur, depuis l’automne 1909 lorsque le précédent gérant Maurice Gilles avait été arrêté et poursuivi. Il habitait alors 15 rue Mizon et fut l’objet en août 1909 de poursuites pour « coups et blessures » à la suite, selon La Révolte d’un faux rapport établi par un inspecteur de la Sûreté. Il fut également l’un des animateurs locaux du Comité de défense sociale (CDS) et était qualifié par la police “d’anarchiste et antimilitariste militant”.
En août 1908 il était allé à Marseille où il avait donné plusieurs conférences.