Réfugié en France après la guerre civile, Belmonte était en 1943-44 le responsable d’un chantier forestier à Manses dans la région de Mirepoix ce qui lui permit de cacher dans les bois dont il avait la gestion de nombreux réfractaires (surtout espagnols) au Service du travail obligatoire et d’y organiser un maquis. En 1944, Belmonte et un autre compagnon, Molina, après avoir refusé d’intégrer leur organisation au sein de l’Union nationale espagnole (UNE) de tendance communiste, furent assassinés par des guérilleros de l’UNE dans une forêt entre Lavelanet et Varilhes.
BELMONTE
Assassiné en 1944 — CNT — Espagne — Mirepoix (Ariège)