Le jeune Honoré Belcayre avait été condamné le 26 janvier 1894 à Nantua à 1 mois de prison pour « outrages par la parole envers la gendarmerie ». Il s’était revendiqué comme anarchiste et avoir des rations avec des compagnons en Suisse et en Italie. Son bras droit était tatoué de la fomule « Vive l’anarchie : A bas les gendarmes ! ». Il avait été mis sous surveillance mais toutefois le procureur estimait qu’il n’était guère dangereux et ne croyait pas qu’il puisse « figurer parmi les partisans de la propagande par le fait ».
Il avait été inscrit à l’état vert n°2 de anarchistes disparus et/ou nomades.