C. Brunain était en 1925 membre du cercle libertaire Concordia qui regroupait les anarchistes d’Oran. Il écrivit trois articles dans Le Flambeau, journal anarchiste d’Algérie (au moins 32 numéros de janvier 1923 à août 1925, puis une nouvelle série de 7 numéros de mai à octobre-novembre 1926) : « L’Union c’est la force » est un appel à la réaction de l’ensemble du prolétariat de France dans l’unité car « tous les esclaves du travail, qu’ils soient noirs, blancs, jaunes, juifs, catholiques ou musulmans, qu’ils parlent français, espagnol, allemand ou hébreux, tombent sous les coups des mercantis de toutes races et de toutes religions, qui eux savent s’unir pour nous exploiter et nous sucer notre sang ». « Le Viol légal en Algérie » est une dénonciation de la condition féminine chez les musulmans « considérée comme une esclave » et des mariages notamment la nuit de noce synonyme de « véritable supplice » par les jeunes filles algériennes. « La Terreur en Algérie » dénonce les arrestations des « camarades révolutionnaires, anti-militaristes, communistes, anarchistes et même syndicalistes » en Algérie dont celle de Joseph Sanchis ancien administrateur du Flambeau.
Il s’agit vraisemblablement du G. Brunain, signalé par Le Libertaire en 1925, comme membre du groupe anarchiste d’Alger et collaborateur notamment de L’Insurgé (Paris) d’André Colomer. En 1925 et 1926 il dénonçait dans Le Libertaire (8 août 1925 & 3 septembre 1926) la répreession en Algérie.