Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GALAU (ou GALLAU), Charles, Louis, Joseph “BAUDIN”

Né le 30 mars 1873 à Nogent-sur-Marne — Charron — Saint-Denis & Saint-Ouen — Londres
Article mis en ligne le 7 septembre 2011
dernière modification le 9 août 2024

par R.D.
Charles Louis Galau

Charles Galau dit Baudin, avait été poursuivi pour « cris séditieux » : le 19 février 1891, lors du tirage au sort à Saint-Denis, avec plusieurs compagnons anarchistes il avait bruyamment manifesté aux cris de « A bas la patrie ! Vive l’anarchie ! », ce qui lui valut d’être poursuivi le 23 mars suivant avec Arthur Voyez, Nestor Ferrière, François Collion, Michel Bastard, François Pernin et Henry Decamps. Tous furent acquittés à l’exception de Decamps condamné à 15 jours de prison. Comme de très nombreux compagnons, tant à Paris qu’en banlieue et en province, il fut arrêté avec son père Louis le 22 avril 1892, préventivement à la manifestation du 1er mai. Auparavant son domicile, 24 rue de Paris, avait été à la mi mars l’objet d’une perquisition. Lors de son interrogatoire, il avait déclaré : « Je ne fais partie d’aucun groupe. Du reste il n’y a pas de groupe à Saint-Ouen. Il y en avait un dans le temps où j’ai été quelquefois, mais il n’existe plus ».

En 1893 il était semble-t-il, réfugié à Londres.

En 1894 son nom figurait sur une liste d’anarchistes établie par la police des chemins de fer en vue d’une « surveillance spéciale aux frontières ».

En janvier 1895 Charles Galau s’était réfugié à Londres où il fut hébergé par le chaudronnier Ferrain et où en 1896 il habitait Seaton Street. En Angleterre il aurait été surnommé Petit Jean.


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