Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

IBANEZ GONZALEZ, Diego

Né à Adra (Almeria) — mort en 1967 — Marin pêcheur — MLE — CNT — Adra (Andalousie) — Oran (Algérie) — Paris
Article mis en ligne le 4 août 2011
dernière modification le 1er novembre 2024

par R.D.
Diego Ibañez Gonzalez et sa compagne (Oran ?)

Militant de la CNT d’Adra depuis 1934, comme ses frères Jaime et Francisci et leur sieur Paquita, Diego Ibañez Gonzalez fut membre à l’été 1936 du Comité de guerre des milices d’Adra. Il fut ensuite le responsable de l’industrie collectivisée de la pêche où ses connaissances furent fort utiles pour le développement de cette industrie. Après la chute de Malaga, il fut emprisonné par les communistes avec d’autres militants dont Antonio Vargas Rivas et Diego Padilla avant d’être remis en liberté grâce à l’intervention du compagnon et avocat José Pérez Burgos. Le 10 mars 1939, avec d’autres compagnons dont sa sœur Paquita et son compagnon Manuel Suarez Garcia et Antonio Vargas, et semble-t-il avec l’aide d’Antonio Espin Lozano El Guapo l’oncle de sa femme, il parvenait à fuir sur la barque de pêche Quitapenas à Benaluquete pour gagner Oran où il allait s’installer.

Diego Ibañez Gonzalez, qui avait sans doute été rapatrié en France au début des années 1960, est décédé à Paris (ou à Savigny sur Orge) en 1967.


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