Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

HURTADO RODRIGUEZ Teodomiro

Né à Palacios de Goda (Avila) en 1904 — mort le 19 février 1986 — Cheminot. ouvrier agricole — MLE — CNT (FNIF) — Barcelone (Catalogne) — Haute-Garonne — Tarbes (Hautes-Pyrénées)
Article mis en ligne le 4 août 2011
dernière modification le 19 juillet 2024

par R.D.

Teodomiro Hurtado Rodriguez avait émigré à l’âge de 18 ans à Vic (Barcelone) où il commença à travailler comme cheminot et adhéra à la Fédération nationale de l’industrie ferroviaire (FNIF) de la CNT.
Exilé en France lors de la Retirada, il résida pendant l’Occupation à Grenade-sur-Garonne (Haute-Garonne) où il travaillait comme ouvrier agricole. En 1944 il faisait partie d’un groupe de compagnons de la CNT — dont Felipe Hernandez Galan — chargé de fournir des renseignements à la Résistance sur les activités et les déplacements de l’armée allemande et chargé également de certaines opérations de sabotage lors des combabts pour la Libération. Trois de ces espagnols seront fusillés par les allemands en août 1944 à Grenade-sur-Garonne.

Après la Libération Teodomiro Hurtado continua de travailler dans les chemins de fer et milita à la FL-CNT de Tarbes jusqu’à son décès survenu dans cette ville le 19 février 1986.