Au moment du coup d’État franquiste de juillet 1936, Antonio Leira Carpenti était marin à bord du Jaime I. Avec les compagnons Enrique Piñeiro Diaz et Manuel Rodriguez Tejeiro, il s’était affronté aux officiers franquistes, avait détourné le navire vers Tanger puis l’avait remis aux autorités républicaines.
Antonio Leira Carpenti était marin à bord du cargo Cabo San Agustin qui, pendant la guerre civile, faisait la navette entre les ports républicains de la Méditerranée et l’Union soviétique. A la fin 1938 le navire se trouvait à Odessa où les autorités soviétiques l’empêchèrent de repartir. La majorité de l’équipage, membres de la CNT et de l’UGT, fuit arrêté en juin 1941 par le NKVD et déporté en Yakoutie puis, en novembre 1942, au camp de concentration 99 de Karaganda (voir Avelino Acebal Pérez) où furent également déportés une trentaine de pilotes républicains espagnols (voir Jaime Beltran Talon).
Antonio Leira Carpenti aurait fait partie du groupe de survivants qui, au début des années 1950, avait été libéré et expulsé d’URSS à la suite d’une campagne internationale initiée en 1947 par la Fédération espagnole des déportés et internés politiques (FEDIP).