Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MANERO, Gaudencio

Né à Torre del Compte (Teruel) — mort le 11 février 1967 — MLE — CNT — Aragon — Saint-Aignan (Loir-et-Cher)
Article mis en ligne le 13 octobre 2010
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

C’est encore adolescent que vers 1934 Gaudencio Manero avait adhéré au mouvement libertaire de la comarcale de Valderrobres (Teruel). Lors du mouvement révolutionnaire d’octobre 1934, il fut arrêté, brutalisé et interné à Alcañiz, Teruel et Cataloayud après avoir été condamné à plusieurs mois de prison.

Dès le coup d’État franquiste de juillet 1936, et à peine âgé de 18 ans, il se porta volontaire dans les milices venant de Gandesa et participa à la libération de Muniesa et de Fuendetodos. Il fut ensuite milicien dans la 25e Division où il exerça ultérieurement des responsabilités. Au moment de la rupture du front de Catalogne, il était sur le front du Levant et depuis Castellon rejoignit en bateau la Catalogne pour renforcer le front de l’est.

Passé en France lors de la Retirada, il fut interné au camp du Barcarès. Après avoir résidé dans plusieurs régions de France et, semble-t-il avaoi été envoyé en Allemagne (STO), il s’installa à la Libération à Saint-Aignan (Loir-et-Cher) où il milita dans la CNT de l’exil et où il est décédé dans un accident de travail le 11 février 1967.


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