Juan A. Castro Lopez avait commencé à travailler dès son adolescence comme marin pêcheur. Militant de la CNT il faisait partie pendant la guerre de l’équipage du Cabo San Agustin, l’un des cargos qui faisaient la navette entre les ports républicains de Méditerranée et l’Union soviétique. Á la fin 1938, le Cabo san Agustin se trouvait à Odessa où les autorités soviétiques l’empêchèrent de repartir. Malgré de nombreuses pressions pour les intégrer à l’économie soviétique, une majorité de l’équipage, la plupart membres de la CNT ou de l’UGT, demandèrent à émigrer vers la France et l’Amérique latine.
En juin 1941, Juan A. Castro Lopez fut arrêté par le NKVD avec l’ensemble de l’équipage (voir Avelino Acebal Pérez). Tous furent déportés en Yakoutie, puis, en novembre 1942, les sirvivants furent transférés au camp de concentration 99 de Karaganda (Kazakhstan) où furent également déportés une trentaine de pilotes républicains espagnols (voir Jaime Beltran Talon).
Juan A. Castro Lopez aurait fait partie du groupe de survivants qui, au début des années 1950, fut libéré et expulsé d’URSS à la suite d’une campagne internationale initiée en 1947 par La Fédération espagnole des déportés et internés politiques (FEDIP) et de son secrétaire José Ester Borraz.