Né dans une famille juive, c’est encore enfant que sa famille avait émigré en Grande Bretagne où il avait commencé à travailler très tôt comme tailleur.
Louis Elstein militait à Londres dans les années 1890 où il était un activiste syndical lié au groupe anarchiste juif de Londres publiant le journal Arbeiterfreund et dont faisaient entre autres partie Simon Freeman, Lazar Sabelinsky, David Isaakovitz, Samuel Friedmann, Rudolf Rocker, Henry Isaakovitz et M. Kerkelevich.
Puis il alla à Leeds où dans les années 1900 il était membre du groupe anarchiste juif et était très actif au syndicat des tailleurs.
Vers le début des années 1900, il était allé à Paris pour y organiser les ouvriers tailleurs juifs. C’est là qu’il rencontra sa compagne, Fanie (ou Fanny) qu’il épousa en novembre 1902.
A l’été 1904 le couple émigra à New York, puis, en 1907 au Canada où ils ouvrirent une librairie anarchiste à Montréal.
Revenu aux États-Unis en 1919, le couple s’était installé en Californie, près de Los Angeles où ils ouvrirent un petit magasin (fruits secs, chaussures, vêtements…) jusqu’à leur retraite en 1937.
Dans les dernières années de sa vie, bien que resté proche des idées libertaires, il était devenu plutôt social-démocrate.
Louis Elstein est décédé à Los Angeles le 1er octobre 1946.
A-t-il un rapport avec le Elstein qui, en août 1893, avait été arrêté à Dieppe lors d’un vol d’objets d’antiquité, avait été condamné à 5 ans de travaux forcés puis avait été extradé en Angleterre ? Lors de son arrestation il avait cassé la jambe d’un agent. (cf. AD Seine-Maritime)