Gérant d’avril à août 1922 du Libertaire, organe hebdomadaire de l’Union anarchiste, où il avait remplacé Journe, E. Villiers (dont le véritable nom pourrait être Van Heyst), fut incarcéré fin juillet 1922 pour s’être publiquement solidarisé avec Émile Cottin, auteur d’un attentat contre Clemenceau en février 1919. Incarcéré à la prison de la Santé, il entreprit en août 1922 une grève de la faim avec d’autres anarchistes emprisonnés pour la même raison notamment Courme, Fister, Loréal et Nadaud et afin d’obtenir le régime politique pour Jeanne Morand et H. Coudon dit Meric.
Au bout de 12 jours de grève, il avait été admis avec Loreal et Fister à l’hôpital Cochin où tous trois, considérant que leur protestation n’y aurait pas la même porté, avaient décidé de se réalimenter pour reprendre des forces et recommencer la grève lors de leur retour à la prison.
Il avait été remplacé à la gérance du Libertaire par Gabriel Braye.
Début septembre 1922 il fut condamné à 3 mois de prison par la14e Chambre correctionnelle qui condamnait également Loréalet Delecourt à 8 mois de la même peine et Leauté Luc Lelatin auteur d’un poème en faveur de Cottin à 6 mois. Il était à nouveau traduit (en appel ?) début décembre devant la 11e Chambre qui le condamnait à 3 mois ainsi que G. Vidal et 8 mois à Leauté.
Il avait été mobilisé pendant la guerre de 1914-1918.