Orphelin de père très jeune, Diego Santiago était parti avec sa mère et sa sœur à Barcelone où il entra au service des postes et adhéra à la CNT. Pendant la guerre civile il a été commissaire dans la 133e Brigade (25e Division) commandée par José Logroño Larios, sur le front de l’Ebre.
Passé en France par Bagnères de Luchon lors de la Retirada et après un internement dans divers camps, il parvenait à s’échapper et à travailler aux mines de Gardanne (Bouches-du-Rhône).
A la libération il s’intallait à Marseille où il allait participer à la fondation de la FL-CNT de Saint-Henry et être embauché sur le port comme docker. Il fit partie de ceux qui ont relancé à cette époque la réorganisation des Jeunesses Libertaires (FIJL). Pendant des années il a fait partie de la Commission de relations de la régionale de Provence et a participé comme délégué à de nombreux congrès et plenums.
Diego Santiago est mort à Marseille le 28 janvier 1996.