Dès juillet 1936, Saturnino Rubio s’était porté volontaire sur le front de Tolède. Puis il combattit sur le front de Madrid où il fut blessé. Il allait ensuite en Aragon puis en Catalogne jusqu’à la retirada en France où il était interné en camps. Il parveanit ensuite à travailler comme ouvrier agricole, mais, après l’occupation allemande était envoyé dans diverses compagnies de travailleurs. En 1944, il parvenait à s’échapper d’une de ses compagnies dans la région de La Rochelle et contactait les maquis de la région de Poitiers (Vienne) avec lesquels il restait jusqu’à la libération. En 1947 il s’installait à Béziers (Hérault) où il allait militer à la CNT en exil jusqu’à son décès survenu le 23 décembre 1990.