Inocente Abad Garcia avait émigré très jeune en Catalogne où en 1932 il travaillait aux mines de potasse de Manresa et adhérait à la CNT. Mis sur une liste noire patronale à la suite de son acticvisme il était obligé d’abandonner Manresa puis Sallent. Pendant la guerre civile il a été milicien dans la Colonne Tierra y Libertad et a combattu à Tolède, Madrid et en Aragon. Exilé en France le 12 février 1939 il a été envoyé dans une compagnie de travailleurs à l’arsenal de Rennes où il travaillera jusqu’à l’arrivée des allemands. Il avait ensuite travaillé au barrage de l’Aigle (Cantal) où se réorganisait la CNT (voir Juan Montoliu del Campo). Arrété par les Allemands pour ses activités dans la résistance, il fut emprisonné et torturé.
A la libération Inocente Abad Garcia s’installait à Brive où il formait un foyer avec Antonia Arturia et militait à la FL de la CNT en exil jusqu’à son décès survenu dans cette ville le 23 mars 1990.