Mariano Ocaña avait adhéré à l’âge de 17 ans à la CNT de Valladolidi où il travailla comme ouvrier ajusteur aux chemins de fer.

A la fin de la guerre il était soldat dans la 56e Division et avait été transféré dans la 34e Division dans le secteur d’Olot et Ripoll. Le 12 février 1939, lors de la Retirada, il entrait en France et était interné dans divers camps.

Mariano Ocaña, membre de la Fédération Nationale des industries ferroviaires (FNIF) en exil, était dans les années 1960 membre de la Commission intercontinentale de relations (CIR) de la FAI en exil et collabora au Boletin interno CIR (1966-167). En 1962 il militait à la FL-CNT de Bezons et était le secrétaire de la Régionale CNT du centre en exil et le trésorier de la FNIF.

Au printemps 1966 il fut avec Palau le représentant de la FAI à la Commission préparatoire du congrès international de Carrare dont les principaux membres étaient Guy Malouvier, Georges Grigoroff « Balkanski » et Umberto Marzocchi. Mariano Ocaña était également un militant espérantiste et collaborait à Espoir et au Combat syndicaliste.

En 1968 il était à Béziers, puis à partir de mars 1969 à Carcassonne où décédait le 7 juin 1969.