Fils de Jean et Marie Combe, Gustave Nicolas avait été dispensé de service, ayant un frère sous l’uniforme.
Au printemps 1885 il résidait au Havre, puis, en septembre 1885, à Trouville.
Gustave Nicolas, qui était célibataire, avait vécu quelques temps en Algérie, où il avait été condamné le 23 mars 1883 (ou 1888 ?) par le tribunal de Mascara, pour « outrages et rébellion à la gendarmerie » alors qu’il apposait des placards anarchistes. Il vint ensuite à Marseille où en janvier 1889 il était membre du groupe anarchiste communiste et organisait une tournée de conférences avec Alphonse Montant, qui se faisait alors appeler Monnas, avec lequel il logeait dans un garni, 9 rue de la Fontaine d’Armeny.
Le 24 janvier 1891, Gustave Nicolas était arrêté avec Barnouin et Benoit Dol en train d’afficher les placards révolutionnaires intitulés Aux Conscrits. Il était condamné quelques jours après à un mois de prison pour « rébellion et outrages à agents », peine qui était confondue avec les 6 jours de prison octroyés par le Tribunal pour « affichage de placards séditieux », condamnation qu’il avait accueilli au cri de « Vive l’anarchie !“…
Par la suite, Gustave Nicolas accompagna Sébastien Faure dans la plupart de ses tournées de conférences en France. Il quitta donc la région et fut rayé de la liste des anarchistes des Bouches-du-Rhône le 1er décembre 1896.
Gustave Nicolas est décédé à Marseille le 16 juillet 1906.