Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GARCIA ANTON, Felipe

Né à Utrillas (Teruel) en 1917 — mort le 1er avril 1998 — Mineur ; docker — FIJL — MLE — CNT — Utrillas (Aragon) — Saint-Lary (Hautes-Pyrénées) — Marseille (Bouches-du-Rhône)
Article mis en ligne le 12 août 2008
dernière modification le 28 août 2024

par R.D.

Felipe Garcia Anton avait commencé à militer très jeune à la Fédération Ibérique des jeunesses libertaires (FIJL) et à la CNT dans le village minier d’Utrillas. Milicien dans la 26e Division (ex colonne Durruti), il passait en France en février 1939 avec la Division apès avoir couvert la Retirada et était interné dans divers camps. Puis il était envoyé travailler aux mines de Salsigné (Hérault) puis à Montluçon. Pendant l’occupation allemande il travaillait sur les chantiers des barrages de Guchen et de Saint-Lary (Hautes-Pyrénées) où il il était chargé des cotisations de la CNT clandestine et appartenait à un réseau de la CNT qui fit passer en Espagne plusieurs résistants français. En octobre 1944 il partait s’installer à Marseille où il allait travailler sur le port comme docker et militer à la FL-CNT de Saint-Henri jusqu’à son décès survenu le 1er avril 1998.


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