José Garcia Narvaez, militant de la CNT et père de deux filles (Carmen et Anita) s’était réfugié en France lors de la Retirada. En 1944 il était domicilié à La Casace, commune de Castelnau-Durban (Ariège) et était en contact avec la Résistance sans doute avec les compagnons du maquis Bidon 5.
Il s’agit vraisemblablement du Garcia qui, dans la soirée du 15 juillet 1944 se trouvait au domicile du compagnon Ricardo Roy où se tenait une fête pour la naissance de la deuxième fille de Roy. Un groupe de guérilleros espagnols s’était présenté à la ferme dans l’intention d’assassiner Ricardo Roy – absent à ce moment étant encore sans doute au travail – considéré comme un « traître » pour avoir refusé d’adhérer à l’Union nacional española (UNE) dirigée par le Parti communiste. Invité à la fête les tueurs stalinens avaient alors exécutés l’ensemble des présents, femmes et enfants compris : la femme de Ricardo Roy Palmira Tomas Perez, leurs filles Prosperat Roy Romas (née le 8 octobre 1937 à Manresa) et Isabelle Roy (née le 8 juillet 1944 à La Casace, commune de Castelnau-Durban), Evaristo Soler Crivellé, (né le 18 octobre 1887 à la Torre de l’Espanyol, province de Tarragone), Rosario Pérez Rodríguez la mère de Palmira Tomas, Garcia (sans doute José Garcia Narvaez) qui après avoir gagné le toit de la maison avait péri dans l’incendie allumé par les guerilleros et un Gracia (qui se confond peut être avec Garcia).
Seuls Ricardo Roy absent et un certain Lourtadon (ou Courtadon ?) qui avait réussi à fuir en sautant par une fenêtre et s’était réfugié dans une maison voisine où les tueurs n’osèrent pas entrer, échappèrent au massacre.