Né dans un petit village de la province de Lugo (Galice), Julio Lopez avait émigré très jeune à Barcelone où il avait adhéré au mouvement libertaire et au syndicat du transport (section ferroviaire). Après avoir participé aux combats de juillet 1936, il fit partie du comité de collectivisation des chemins de fer.
Exilé lors de la Retirada de févier 1939, il fut interné comme tous les réfugiés dans divers camps. A la libération il s’installa à Bordeaux où il allait militer à la CNT et à la SIA. Au printemps 1948 il avait été nommé trésorier de la Commission de relations n°7 (Gironde, Landes, Dordogne et Basses-Pyrénées) de la Fédération nationale de l’industrie ferroviaire (FNIF) de la CNT en exil aux cotés de Vicrtor Pérez (secrétaire).
Julio Lopes est décédé le 10 septembre 1990 à Bordeaux.