Sans doute passé en France lors de la Retirada, José Lopez Tomas El Maño s’était intégré dès le débit de la guerre au réseau de Francisco Ponzan Vidal. Il résidait semble-t-il à Montignac (Dordogne).
Le 14 novembre 1942, lors d’une rafle à Toulouse de la police de Vichy, sa compagne Maria Lopez avait été arrêtée avec plusieurs membres du réseau dont Ponzan. A son domicile, la police avait saisi le matériel permettant la fabrication de faux papiers.
Membre de Agrupacion cenetista de union nacional (ACUN) et de la Brigade A de la 15ème Diviision de guérilleros espagnols, il avait été capturé par les allemands lors des combats de la Libération. Après avoir été torturé, il avait été exécuté avec Daniel Arazo Garcia et un autre compagnon libertaire le 25 ou 26 juin 1944. Leurs cadavres mutilés seont découverts dans les eaux de la Vézère.