Dictionnaire international des militants anarchistes
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LLUCH CUÑAT, Salvador “Maximo Llorca”
Instituteur - MLE – CNT – Santa Coloma de Gramanet (Catalogne) – Valence (Levant)
Article mis en ligne le 3 mai 2008
dernière modification le 14 septembre 2023

par R.D.

Salvador Lluch Cuñat, plus connu sous son pseudonyme de Maximo Llorca, avait été, quelques mois avant la proclamation de la République le 14 avril 1931, l’un des organisateurs du Syndicat CNT des professions libérales de Barcelone dont il fut le secrétaire de la section instituteurs. En décembre 1931 il fut nommé à l’école rationaliste à Santa Coloma de Gramanet (Barcelone) organisée par la CNT dans la Maison du Peuple. Il collabora régulièrement à Solidaridad obrera l’organe de la CNT catalane, à la revue Estudios (Valence), à Tierra y Libertad l’organe de la FAI, à El Luchador publié par la famille Urales (Juan Montseny, Soledad Gustavo et Federica Montseny), à CNT (1932), Luz y Fuerza (1932-1933) et à La Verdad (Villajoyosa, 1932-1933).

En juillet 1936 il fit partie du Comité révolutionnaire de Santa Coloma qui géra la ville du 19 juillet au 12 octobre 1936. Puis il sera membre du conseil municipal où il représentait la CNT. Après les évènements de mai 1937 pendant lesquels il fut le secrétaire de la FL-CNT, il partit pour le front d’Aragon et se mit au service du Conseil d’Aragon qui le désigna comme son délégué commercial à Valence où siégeait le Comité national de la CNT. Opposé à la collaboration gouvernementale, il protesta lors de la dissolition en juin 1937 des patrouilles de contrôle et démissiona de son poste. Après l’attaque des collectivités libertaires aragonaises par la 11e Division du communiqte Enrique Lister et la dissolution en août 1937 du Conseil d’Aragon, Maximo Llorca remettra au gouvernement de la République les biens que le Conseil possédait à Valence. Pendant la guerre il collabora à la revue Ideas et aux journaux aragonais Cultura y Accion et Nuevo Aragon.

Exilé en France lors de la retirada, il parvint par la suite à s’exiler avec sa compagne au Mexique où le rejoignirent deux soeurs. En 1965 il aurait effectué vainement des démarches pour pouvoir rentrer en Espagne, et n’aurait pu rencontrer sa mère et le reste de la famille à la frontière française.


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