Émigré très jeune à Barcelone Alvaro Bernabeu y avait adhéré au syndicat CNT du métal. Il vivait à Pueblo Nuevo et travaillait aux ateliers mécaniques de Badalone. Emprisonné pendant la période d’Arlegui, il s’était ensuite installé à Badalone pendant la dictature de Primo de Rivera. Il a été l’un des fondateurs de la société culturelle La Camelia qui servait de couverture aux réunions clandestines de la CNT.
En juin 1931 il était l’un délégué du syndicat du métal de Badalone (2000 adhérents) au congrès de la CNT à Madrid.

Exilé en France à la fin de la guerre civile il militera à Decazeville (Aveyron) jusqu’en 1953 où il émigrera au Brésil. Puis en 1954 il s’installait à Buenos Aires et adhérait à la Fédération Ouvrière Régionale Argentine (FORA). Paralysé depuis 1971, Alvaro Bernabeu est mort à Buenos Aires le 20 avril 1972.
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